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PC pour Neiges sanglantes : chasseurs au combat

Tous les pions PC sont illustrés par une reproduction d'un portrait d'époque de la personne concernée.

J'ai tenté de rester au plus près de la réalité historique (unité ou type d'unité, période, fonction occupée), compte-tenu des illustrations disponibles.

Armée française

6^e BCA (Bataillon de Chasseurs Alpins) :

• Marcel Pourchier : capitaine au 27^e BCA, il crée à Chamonix en 1932, puis commande jusqu'à la guerre, l'EMHM (Ecole Militaire de haute Montagne). Il est responsable du 4^e bureau (logistique) du général Béthouard pendant la campagne de Norvège. Membre de la Résistance, il meurt en déportation.
• François Bolifraud : lieutenant, il est blessé à Narvik à la tête de sa section du 12^e BCA. Il rejoint ensuite la 13^e DBLE en Libye et est tué à Bir-Hakeim. Compagnon de la Libération.
• Henry Desserteaux : sous-lieutenant à la troisième compagnie du 70^e BAF, il commande le poste de la Redoute Ruinée, au-dessus du Petit-Saint-Bernard. En juin 1940, il repousse toutes les attaques italiennes. Il ne rend la position, sur ordre, que sept jours après l'armistice avec l'Italie. Membre de la Résistance, il participe aux combats du printemps 1945 avant d'être tué en Indochine en 1947.
• Gérard Guilbet : prêtre de la société des missionnaires d'Afrique, lieutenant de réserve, il est tué à la tête du groupe franc du I/99^e RIA, en juin 1940, dans l'Aisne. Ses groupes portent la peau de mouton typique des corps-francs.

6^e SES (Section d'Eclaireurs-Skieurs) :

• Jean Bulle : il commande au printemps 1940 la SES du 80^e BAF. Il s'illustre au col d'Enclave, descendant en rappel au-dessus des Italiens sur lesquels il tire ensuite au fusil-mitrailleur. Chef de la Résistance dans le Beaufortain, il organise le parachutage du 1^er août 1944 au col des Saisies, qui permet d'armer les 3000 maquisards qui libèreront la Savoie. Tué en tentant d'obtenir la reddition sans combat de la garnison allemande d'Albertville.

13^e DBMLE (Demi-Brigade de Montagne de Légion Etrangère) :

• Dimitri Amilakvari : prince géorgien, Saint-Cyrien à titre étranger. Capitaine en Norvège, il est à la tête de la compagnie d'accompagnement du II/13^e DBMLE. Devenu lieutenant-colonel, il commande la 13^e DBLE de Bir-Hakeim à El-Alamein, où il est tué en octobre 1942. Compagnon de la Libération.
• Jacques de Lamaze : lieutenant à Narvik à l'état-major du II/13^e DBMLE. Il commande à Bir-Hakeim la 10^e compagnie du III/13^e DBLE. Il est tué pendant la percée finale. Compagnon de la Libération.
• Gustavo Camerini : italien, il s'engage pour la durée de la guerre. Il est sous-lieutenant à Narvik. Il combat à la 13^e DBLE jusqu'à la fin de la campagne d'Italie (juin 1944). Il termine la guerre comme capitaine. Compagnon de la Libération.
• Pierre de Hauteclocque : chef de section à la 13^e DBMLE, il s'illustre à Medby lors du débarquement de Bjervik. Il combat ensuite à Koufra (sous les ordres de son cousin, le colonel Leclerc) puis rejoint la 13^e DBLE de Bir-Hakeim à El-Alamein. Il termine la guerre dans les Services Spéciaux. Compagnon de la Libération dès juillet 1941. Il sera chef de bataillon en Indochine puis en Algérie.

Armée allemande

Tous les officiers ci-dessous sont porteurs de la Ritterkreuz (Croix de chevalier de la croix de fer), ce qui m'a permis de retrouver leur carrière militaire et leur portrait.

3. Gebirgs-Division :

• Julius Grund : Hauptmann commandant le I/GJR-138 en septembre 1943 (deux des compagnies du bataillon avaient été aéroportées à Narvik).
• Michael Pössinger : Leutnant der Reserve, commande une section antichar de la 16/III/GJR-98 en juin 1940, en France. Il finira la guerre à la tête du régiment de grenadiers GR-1123.
• Hans Rohr : Leutnant der Reserve, il combat à Narvik avec des éclaireurs skieurs avant de tenir les premières lignes avec des armes lourdes puis de contre-attaquer avec des renforts juste arrivés. Il termine la bataille de Narvik à la tête d'une section de la 7/II/GJR-139.
• Wilhelm Spindler : Leutnant, commande une section de la 13/III/GJR-98 en France en mai 1940. Il terminera la guerre à la tête du GJR-99.

5. Gebirgs-Division :

• Richard Ernst : il sert comme officier au GJR-100 pendant une grande partie de la guerre, comme chef de compagnie (1939-1940), chef de bataillon (1941-1943) puis chef du régiment (1944-1945), qu'il commande lors des combats du Mont-Froid (avril 1945). Il commandera après la guerre la 22. Gebirgsjäger-Brigade de la Bundeswehr.
• Wilhelm Bredemeier : Feldwebel (adjudant), commande une section (a priori de mitrailleuses) de la 12/III/GJR-91. Il s'illustre tout spécialement dans le Caucase en 1942.
• Edwin Ebinger : Oberfeldwebel (adjudant-chef), dirige la section de commandement de la 12/III/GJR-13. Il s'illustre tout spécialement en Russie en 1943.
• Joseph Gsinn : Oberfeldwebel (adjudant-chef), dirige une section de la 4^e compagnie du Hoch-Gebirgsjäger-Bataillon 3. Il combat devant Rome face Corps Expéditionnaire Français en Italie, en 1944.
• Alois Gugganig : Feldwebel (adjudant), dirige une section de la 12/III/GJR-91. Il s'illustre tout spécialement en Russie en 1943.

7. Flieger-Division :

• Herbert Schmidt : le 14 avril 1940, il saute avec sa compagnie (1/I/FJR-1) aux alentours de Dombås (Norvège centrale, loin de toute force allemande), pour empêcher la liaison entre les Britanniques débarqués à Åndalsnes et les Norvégiens au nord d'Oslo. Bien que blessé lors du saut, il résiste pendant 5 jours aux assauts norvégiens avant de se rendre, toutes munitions épuisées. Tué le 16 juin 1944 en Bretagne.

Zerstörer-Flottille :

• Fritz Berger : commande la 1. Zerstörer-Flottille à Narvik. Il commande à terre le Marine-Regiment Narvik (renommé Marine-Regiment Berger le 18 avril). Sera commandant militaire naval de la région d'Oslo à la fin de la guerre.
• Erich Bey : commande la 4. Zerstörer-Flottille à Narvik. Il prend la succession du Commodore Bonte après sa mort au combat contre la Royal Navy. Tué en décembre 1943, quand le Scharnhorst qu'il commandait est coulé au large du cap Nord.
• Hans Erdmenger. Il commande le Zerstörer Z-21 Wilhelm Heidkamp à Narvik, puis prend à terre la tête du bataillon Erdmenger. Tué à la tête de la 8. Zerstörer-Flottille en décembre 1943, dans le golfe de Gascogne.
• Max-Eckart Wolff : à la tête du Zerstörer Z-2 Georg Thiele, il coule deux destroyers anglais lors de la bataille navale de Narvik. Il commande ensuite à terre un bataillon du Marine-Regiment Berger. Il commandera ensuite la 5. Zerstörer-Flottille. Il sera le premier commandant de bord de la marine allemande d'après-guerre.

Armée italienne

La campagne de France n'ayant pas laissé de souvenir impérissable dans la mémoire militaire italienne, les renseignements trouvés sur le début de la guerre concernent surtout les combats en Albanie et en Grèce d'octobre 1940 à avril 1941.

Alpini :

• Athos Sgandurra : capitaine, il s'illustre à la tête la 47^e compagnie, bataillon Morbegno, 5° Reggimento alpini, sur le front gréco-albanais, tout particulièrement en novembre 1940.
• Adriano Auguadri : capitaine de réserve, il est mobilisé fin 1939 et combat dans les Alpes en juin 1940 au sein de la 509^e compagnie de mitrailleuses. Il s'illustre ensuite sur le front gréco-albanais à la tête de la 44^e compagnie du 5° Reggimento alpini. Il y est tué le 4 avril 1941.
• Francesco Calzolari : sous-lieutenant au 7° Reggimento alpini, il est au combat en Grèce fin 1940.
• Pietro Chiampo : lieutenant au 9° Reggimento alpini, il est tué en Grèce le 23 décembre 1940.

Amaury 18/02/2025

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